Pour élever une maison dans les airs, concède Pete Docter, il ne faudrait non pas 20 000 mais 26,5 millions de ballons. Bon, le co-réalisateur du dernier Pixar a pris quelques libertés avec les lois de la physique, et alors ? Que les esprits cartésiens sortent de la salle. Les autres savent que Là-haut sera, de toute façon, au minimum amusant, sinon tordant et émouvant, comme la plupart des films pondus par ce génial studio d’animation. Qu’est-ce qui me fait dire ça ? Toy Story, Monstres et Cie, Le monde de Némo, Ratatouille, Wall E, pour ne citer qu’eux. Mais revenons à nos ballons. Là-haut, c’est donc l’histoire de Carl Fredricksen, pépé taciturne qui sent qu’il va bientôt casser sa pipe. Alors il se lâche. Le vendeur de ballon à la retraite transforme sa bicoque en montgolfière carburant à l’hélium, et met le cap vers l’Amérique du Sud, dirigeant son vaisseau à l’aide de voiles. Tut tut, les ramollis de la boîte à rêve, j’ai dit dehors. Carl s’envole donc, mais voilà : un scout gras-double, membre de la tribu des wapitis section 54 douzième campement, s’invite au voyage. Ensemble, ils tenteront de sauver… un truc à plume à mi-chemin entre le dodo et une autruche à tête de pan, qu’un explorateur cynique tente de voler grâce à sa meute de chiens parlants. C’est clair ?
Cinq ans de travail ont été nécessaires à ce film qui a été retenu pour faire l’ouverture du Festival de Cannes 2009, une première, s’il vous plaît. Côté casting, les cinéphiles du troisième âge (je plaisante) reconnaîtront la voix du grand Charles, alias Aznavour, qui campe le personnage de Carl. Qui lui ressemble un peu, sans les lunettes, d’ailleurs.
À noter que c’est le premier Pixar développé pour l’exploitation en 3D relief. Sensations garanties lorsque la maison est ballottée dans les airs lors d’un orage dantesque… Bref, un film bourré de gags et de trouvailles saugrenues comme seuls les cinéphiles de Pixar savent en produire. John Lasseter, patron de la création, s’en vante d’ailleurs dans une interview, disant que c’est ce qui fait « la spécificité d’un studio dirigé par des créateurs et non par des gestionnaires, comme la plupart des autres. » C’est tout à ton honneur, John. Mais lorsque l’on regarde certains projets à venir – Toy Story 3, Monstres et Cie 2, Cars 2 – on peut penser que cette créativité commence à s’envoler…
Cinq ans de travail ont été nécessaires à ce film qui a été retenu pour faire l’ouverture du Festival de Cannes 2009, une première, s’il vous plaît. Côté casting, les cinéphiles du troisième âge (je plaisante) reconnaîtront la voix du grand Charles, alias Aznavour, qui campe le personnage de Carl. Qui lui ressemble un peu, sans les lunettes, d’ailleurs.
À noter que c’est le premier Pixar développé pour l’exploitation en 3D relief. Sensations garanties lorsque la maison est ballottée dans les airs lors d’un orage dantesque… Bref, un film bourré de gags et de trouvailles saugrenues comme seuls les cinéphiles de Pixar savent en produire. John Lasseter, patron de la création, s’en vante d’ailleurs dans une interview, disant que c’est ce qui fait « la spécificité d’un studio dirigé par des créateurs et non par des gestionnaires, comme la plupart des autres. » C’est tout à ton honneur, John. Mais lorsque l’on regarde certains projets à venir – Toy Story 3, Monstres et Cie 2, Cars 2 – on peut penser que cette créativité commence à s’envoler…