Cette semaine en librairie vous trouverez à côté du tome 21 de la série Free Fight, non pas un autre tome, mais une série parallèle intitulée Free Fight Origins. Cette « nouvelle série » est consacrée uniquement au père de Kiichi Miyazawa.
En fait la série se positionne entre la série Tough – Dur à cuire et sa suite Free Fight – New Tough. On y suit le père de Kibô, en tant que gardien du Nadashikagé Ryu, dans de petites aventures distinctes les unes des autres, nous en apprenant plus sur sa personnalité. On passera successivement d’une histoire d’affrontement avec des petites frappes, à la tragédie que connait une petite fille aux magouilles dans les milieux financiers et un chapitre entier dédié à Kiryu (le frère de Seiko Miyazawa).
Vous suivez ? Le néophyte risque d’être perdu au milieu des tous ces personnages et on ne peut pas vraiment conseiller ce tome comme une entrée en matière dans l’univers de Tough. Ces chapitres sont plus une variation sur l’univers de Tough, permettant à l’auteur de partager avec le lecteur ce qui le révolte dans nos société modernes, comme le manque de respect entre les générations, la misère sociale et les trafics dans le milieu bancaire, qu’il assimile à des pratiques mafieuses.
Pour ceux qui suivent, on va me demander s’il y a des scènes de combat dans ce volume de Free Fight Origins, car c’est quand même le nerf de la guerre des autres séries, alors oui il y a des combats tous parfaitement dessinés avec la maitrise que l’auteur a acquise tout au long des planches de Tough. On est dans le style fin et détaillé de Free Fight, avec cette tendance à verser dans la violence extrême et les morphologie surdéveloppées, tout en essayant de garder un certain réalisme.
En conséquence, les fans des séries classiques se jetteront sur ce recueil d’histoires annexes, les autres y verront peut-être une entrée en matière à l’univers de Nadashinkagé Ryu. Un volume plus orienté problèmes sociaux qu’arts martiaux, mais qui n’en oublie pas pour autant son essence profonde : les scènes de combats.